13 octobre 2024
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Galapagos, dans les pas de Darwin…

Et voilà un voyage d’un an qui se termine… snif. Mais pour la dernière étape, on avait envie d’aller vers une destination un peu particulière, un endroit qui nous faisait rêver et où on ne pourra peut-être pas y retourner de sitôt : les îles Galápagos.

Pourquoi aller là-bas ? qu’est ce qu’il y a à y voir ?

Et bien tout d’abord, les Galápagos sont un archipel équatorien au large du contient sud-américain, côté Pacifique. Ces îles sont baignées d’une eau bleue turquoise, bordées de plages de sable blanc, tout ça sous un climat bien plus que clément…il y fait chaud et beau toute l’année. Bon d’accord, tout ça on l’a déjà vu au Vanuatu, en Nouvelle Calédonie, en Polynésie et à l’île de Pâques ; mais qu’est ce que ces fameuses Galápagos ont de si particulier pour que ça fasse rêver tant de voyageurs.

La particularité des Galápagos réside dans les animaux qui y vivent. On y trouve de nombreuses espèces endémiques tant sur la terre que dans l’eau. De plus, le fait qu’elles aient été découvertes tardivement par l’homme, et qu’elles n’ont jamais réellement été exploitées ou surhabitées, ont permis de conserver un grand nombre de ces espèces.

Aujourd’hui, l’ensemble de l’archipel est un parc national ultra protégé et conservé. On l’a d’ailleurs constaté assez rapidement car dès la descente de l’avion, sur l’île de Baltra on nous a demandé la modique somme de 100 $ pour l’entrée du parc… au moins ça filtre le tourisme de masse.

On a ensuite rejoint la ville principale, Puerto Ayora, sur l’île de Santa Cruz. On est arrivé dans cette petite ville super propre et bien entretenue. Le problème des Galápagos c’est que c’est cher, c’est d’ailleurs pour ça que ça en fait un peu une destination d’exception. On s’est donc mis à la recherche d’un logement pouvant rentrer dans notre budget ; après une heure à parcourir les petites rues de Puerto Ayora, on a réussi à trouver un petit hôtel à 20$ la nuit, ce qui est très bon marché pour l’île.

Après il restait à organiser la suite du voyage, parce que la meilleure façon de découvrir l’archipel est de faire une croisière de plusieurs jours allant d’île en île ; on s’est donc mis à faire le tour des nombreuses agences de voyage pour essayer de trouver des offres de dernière minute. Après en avoir fait quelques-unes on a vite abandonné l’idée de la croisière : la moins cher qu’on ait trouvée était de 900$ par personne pour une croisière de 4 jours, soit plus de 200$ par personne et par jour, tout en sachant que le bateau par dans l’aprem du premier jour et revient dans la matinée du dernier jour, soit une croisière effective de 2 jours et demi. On avait beau être à la fin du voyage on en voulait pas non plus exploser le budget sur les 10 derniers jours. On a donc opté pour l’option « cheap » qui consiste à faire des excursions à la journée et à faires quelques îles assez proches.

On a trouvé l’agence Iguana Travel qui nous a proposé une formule très avantageuse : on a prévu avec lui 9 jours d’excursion au cours desquels il nous fournissait le logement, les transports et les 3 repas par jour, 4 plongées chacun, le tout pour 100$ par jour et par personne. Compte tenu des prix pratiqués ici, ça nous semblait plus que correct, surtout que l’hébergement était dans des hôtels très bien (environ 60$ la nuit) et les repas dans des bons restos. Le seul hic c’est qu’on avait moyennement confiance au directeur de l’agence, il semblait faire ses trucs un peu à l’arrache et ne notait rien du tout sur le programme des 9j… on a donc hésité un petit moment avant de lui lâcher 1.800$ en cash ; mais bon au final on a craqué parce qu’on n’aurait pas trouvé un meilleurs deal.

Le premier jour on a fait une excursion en bateau le matin pour faire un tour sur les côtes de Santa Cruz et des îlots tout proches. On a eu un premier aperçu de la diversité biologique de l’île : un peu de snorkelling pour voir des poissons, des tortues marines géantes et un petit tour sur la terre pour voir des iguanes marins se prélassant sur la roche volcanique des côtes et des colonies de lions de mer dormant sur les plages. L’après-midi on a pris un autre bateau pour arriver, deux heures plus tard, sur l’île de Santa Isabella, la plus grande île des Galápagos. Dès en accostant on s’est rendus compte que les animaux ici n’étaient pas menacés et vivent en parfait harmonie avec l’homme : des lions de mer sont couchés partout sur les pontons ou sur les bancs. Il fallait les enjamber pour passer. Un moment qu’on était assis sur un banc un de ces gros phoque est arrivé à nos pieds et à grogner ; vu le poids de la bête (jusqu’à 200kg) et la taille de ses dents on s’est écartés et on est partis. En fait, on devait être sur son banc et il voulait simplement le récupérer pour y faire une sieste.

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Le lendemain matin, on a pris un camion pour le départ d’une randonnée (et oui, on ne peut pas s’en passer !). On est monté en haut du volcan « Sierra Negra ». On a marché quelques heures dans un chemin un peu boueux pour arriver en haut du cratère, mais on n’y voyait rien, il y avait trop de brouillard. On a continué notre route pour descendre de l’autre côté du volcan et se rapprocher de la côte : là il y avait un super temps et on voyait toute l’île et son littoral, c’était très beau. Sur le chemin, on a eu la chance de voir un iguane terrestre, qui sont assez rare à voir : mais même ici, en pleine nature ils n’ont pas peur de l’homme, on a pu l’approcher à quelques centimètres. Sur le retour, quand on est repassé en haut du volcan, le temps s’était dégagé et on a pu voir le cratère : un gigantesque trou de 10km de diamètre.

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L’après-midi, on est allé se promener au centre de conservation de tortues terrestres géantes, l’animal le plus emblématique des Galápagos. Les fameuses tortues géantes des Galápagos sont les plus grosses du monde : elles pèsent en moyenne 200kg (jusqu’à 400kg) et peuvent vivre jusqu’à 200ans. Ce centre d’élevage récupère les œufs et élèvent les « jeunes » tortues jusqu’à ce qu’elles soient assez grosses (à environ 20 ans) pour être relâchées dans la nature sans risque face aux nombreux prédateurs.

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La diversité animale est très riche sur les terres des Galápagos, mais également dans la mer. On en a eu la preuve le lendemain matin au cours d’une longue séance de snorkelling dans le magnifique site « Los Tunneles » : une formation rocheuse volcanique fait tout un ensemble de labyrinthes dans la mer avec des cavités et tunnels un peu partout. On y a vu des tortues de mer, des requins à pointe blanche et à pointe noire, des raies, des lions de mer. On a même vu des pingouins ! si si ça ne vit pas que sur la banquise, on peut en voir même à 30°C !. On a aussi vu les fameux fous aux pieds bleus, l’autre animal terrestre emblématique des Galapagos. L’après midi on a repris le bateau pour revenir à Santa Cruz.

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Le quatrième jour dans ce paradis du naturaliste, on a été faire du snorkelling sur les côtes de l’île de Santa Fe. On a eu la chance de nager avec des colonies entières de lions de mer. Ils nageaient et jouaient avec nous. Autant ils paraissent patauds sur la terre que dans l’eau ce sont de vrais poissons. Ils s’amusaient à nous tourner autour, à foncer sur nous à toute allure et nous éviter au dernier moment, ils faisaient des loopings dans l’eau juste devant nous. Ils s’approchaient tellement près que y’en a un qui a mordu dans la GoPro (c’est d’ailleurs amusant à voir sur la vidéo), et ils mordaient dans les palmes de Bikette.

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Après cette séance de snorkelling, on a pêché un peu : Biket a pris un thon d’une douzaine de kilo… ça bataille dur, à la fin il avait les bras en compote. Sur le chemin du retour, on s’est arrêtés sur une plage isolée où on a été voir plein d’iguanes marins (encore une espèce endémique des Galápagos) se dorant la pilule au soleil. Au retour sur le bateau, la capitaine nous avait fait des sashimi avec le thon fraichement pêché une heure avant: on n’a jamais mangé de poisson aussi frais, c’était délicieux.

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Le lendemain on a été faire deux plongées sur les sites de Seymour North et Isla Mosquera. La visibilité était moyenne mais on a quand même pu voir pleins de poissons, des tortues, des raies et des requins ; des pointes blanches, des pointes noires et des requins des Galápagos.

Après un début aussi réjouissant aux Galápagos, ça annonçait de belles journées pour la suite.

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One comment

  1. Salut
    Toujours aussi curieuse de vous lire.
    Ce qui m’impressionne c’est tous ces animaux que vous avez pu voir de près.
    Contente de vous voir aussi joyeux en lisant votre roman.
    Claude et Michel

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