11 novembre 2024
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Bora Bora et Maupiti, les perles du Pacifique

Afin de continuer notre découverte des îles du Pacifique, nous avons fait une halte en Polynésie française, cet archipel tant rêvé et si éloigné de la France métropolitaine.

Pour y arriver, nous avons pris un vol direct de Nouméa, lequel nous a fait vivre une expérience exceptionnelle (bien qu’un peu stressante pour Biket, il faut bien l’avouer)…nous avons fait un retour vers le futur. On est partis le vendredi 14 mars à 19h30 et sommes arrivés à Papeete le 14 mars à 4h15 du matin.

Tel Phileas Fogg dans le roman de Jules Verne, on a gagné « un jour sur son itinéraire, et cela uniquement parce qu’il a fait le tour du monde en allant vers l’est, et il eût, au contraire, perdu ce jour en allant en sens inverse, soit vers l’ouest »

Bref, on a vécu deux fois la même journée, et pourtant on voyageait bel et bien en Airbus et non en Dolorean. Ce phénomène que nous redoutions tant est en fait dû au fait qu’au large des îles Samoa, nous avons coupé la ligne de changement de date. En conclusion, cela ne change pas grand chose, on aura juste vécu la journée la plus longue de notre vie !

Après ce déboussolage, nous avons atterri à Papeete sous une pluie battante, ce qui nous a remis les idées en place, et avons attendu quelques heures pour notre vol en direction de Bora-Bora. Le survol de cette île nous a permis d’apprécier la beauté du lagon d’un bleu intense, bordé de motus (petits îlots de sable entourant le lagon). Heureusement que nous avons pu avoir une vue correcte depuis l’avion puisque durant les 2 jours que nous avons passé à Bora-Bora, nous avons essuyé une tempête tropicale et ne sommes quasiment pas sortis dehors. Notre seule sortie fut une rapide baignade entre deux averses sur l’unique plage de l’île (il existe bien d’autres plages, mais elles sont situées sur les motus, pour la plupart privés). Au moment du départ pour Maupiti, le temps a commencé à se dégager…heureusement parce qu’on commençait à désespérer.

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Maupiti est une petite île non loin de Bora-Bora qui possède la même configuration : une île montagneuse au centre d’un lagon entouré de motus. Le lagon de Maupiti est réputé pour être aussi beau que celui de Bora-Bora mais beaucoup moins connu et plus petit, et surtout pas beaucoup de touristes.

L’arrivée à Maupiti fut assez similaire à celle sur Bora-Bora : un survol du lagon et un atterrissage sur un tout petit aéroport sur un motu. Les aéroports sont certes minuscules (une cabane pour l’enregistrement et c’est tout) mais très agréables : la salle d’embarquement est en fait la plage de sable blanc bordant le lagon…un très bon accueil.

C’est vrai que cette île est petite (le tour fait seulement 9km) et peu peuplée (1.200 habitants), mais elle est tellement authentique ; les habitants, bien plus accueillants qu’à Bora-Bora, ne sont pas obnubilés par le tourisme et l’appât du gain.

La première journée, nous décidons de faire le tour de l’île à pieds. Nous nous arrêtons à la seule plage de l’île pour pique-niquer et ouvrir notre noix de coco, notre dessert de tous les jours. C’est facile, il n’ y a qu’à se baisser, d’avoir un opinel et un peu de patience, bon d’accord avec une machette cela serait plus facile ! Une des particularités de l’archipel des îles Sous le Vent, c’est que contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a quasiment pas de plages. Pour trouver les belles plages paradisiaques des cartes postales, il faut aller sur les motus.

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Durant les 5 jours que nous y avons passés, nous avons pu nous baigner dans de l’eau bleu et chaude. En raison de la tempête des jours précédents, cette eau n’était pas d’une limpidité exceptionnelle mais quand même. Un très bon endroit pour se baigner est d’aller sur le motu Auira à pieds. Pour y aller pas besoin de bateau, il suffit juste de marcher pendant environ 600 mètres. Nous avons mis  une vingtaine de minutes : pour traverser le lagon avec de l’eau jusqu’à la poitrine avec nos sacs à dos sur la tête pour pas retrouver toutes nos affaires trempées. Selon la marée, l’eau peut aller du genou , à la taille ou à la poitrine. Nous avons passé toute la journée une belle plage de sable blanc et cocotiers, à faire du snorkelling et à patauger dans de l’eau bleue turquoise. Biket a même pu essayer la pêche locale, c’est à dire un fil avec un hameçon au bout (on ne dira pas ce qu’il mettait comme appât, c’est trop cruel !), pendant que Bikette s’amusait soit avec les bernards l’hermite sur la plage ou à choisir le poisson que Biket allait pêcher.

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Nous y avons fait une plongée inoubliable : avec les raies manta. Dans le lagon, se situe une « station de nettoyage » des raies manta, ce n’est pas une station Esso, mais il s’agit en fait d’une grosse patate (de corail bien sur) où les raies viennent se faire manger, par des petits poissons, les petites bactéries déposées sur leur peau. Pendant plus d’une heure, on a observé un ballet majestueux de ces grands poissons ; nous en avons vus 7  en même temps et la plus grande d’entre elles faisait 5 m d’envergure. Au départ un peu distantes, elles ont vite compris que nous ne leur voulions pas de mal et leur curiosité a pris le dessus. Elles « volaient » au dessus de nous telles de grands avions aux ailes d’une souplesse incroyable, elles s’approchaient tout près de nous, à moins de 20cm, on pouvait presque les toucher. Ce spectacle sous marin était tout simplement magnifique.

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Le lendemain, nous sommes montés en haut d’un pic central de l’île, d’où nous avions une vue à 300° sur l’île. Quand on est arrivés en haut on a eu le souffle coupé tellement la vue était époustouflante. Le lagon est déjà très beau vue d’en bas, mais quand on le surplombe ça prend une toute autre dimension. On arrive à distinguer des nuances de bleu et vert selon la profondeur et la nature des fonds sous marins, les motus formant une barrière de sable tout autour soulignent cette impression de d’enfermement au milieu du paradis, un vrai paysage de carte postale.

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Nous avons particulièrement apprécié nos premières iles polynésiennes, en particulier Maupiti pour son authenticité, tellement les paysages sont uniques. C’est peut être un des rares endroit au monde où l’on peut voir des lagons d’un bleu intense entourés de bandes de sable…un vrai plaisir pour les yeux.

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5 comments

  1. je me régale toujours avec des paysages marins et là je m’évade loin des cotes normandes et me réchauffe dans vos photos de baignades en eau chaude et si bleue pour les raies je me contenterai de les approcher dans mon assiette!
    continuez à me faire réver et bises de ce dimanche de Paques

  2. Merci de continuer de nous faire rêver. Bravo pour ces superbes photos avec des commentaires qui nous permettent de nous « y croire » !
    Have a good trip !
    Philippe

  3. Trop super de côtoyer de tels animaux!!!
    Magnifique.
    Joyeuses Paques

  4. Yep,

    Je ne sais pas si vous lirez les mess. que je n’ai laissé qu’aujourd’hui sur les différentes étapes de votre périple 2 mois en arrière (j’avais pris un peu de retard…!).
    Mais en résumé, ça fait… Vin diou qu’c’est beau, voire même extra par moment et pis même bien plus encore !!!
    Je suis fasciné par les raies manta (enfin surtout Norbert, mon rôle dans notre prochaine pièce de théâtre !!!), du coup je ne pourrai que penser à vous chaque fois que j’imite ce magnifique animal nageant en eau profonde !!!
    Merci à toute l’équipe technique qui vous entoure (photographes, vidéastes, monteur,…) et bonne continuation les Bikets !!!
    A vite !
    Gros bécots et Joyeux Neuf de Pâques

  5. merci pour vos récits et magnifiques photos qui nous font voyager
    gros gros bisous

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