21 novembre 2024
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Notre coup de coeur pour Bandipur

Perchée en haut d’une montagne, Bandipur est une ville népalaise comme on en a peu vues et comme on aurait souhaité en voir plus.

La petite route serpentant dans la montagne pour y arriver s’arrête à l’entrée de la ville, ce qui fait que c’est une ville entièrement piétonne, sans véhicule et donc sans pollution sonore.

De plus, sa situation en haut d’une montagne dominant la grande vallée donne une vue époustouflante sur toute la chaine de montagnes. Après seulement quelques minutes de marche depuis la rue principale, on est en pleine nature d’où on peut contempler l’ensemble de Annapurnas et autres sommets enneigés. Cette vue est d’autant plus appréciable au matin, lorsque les nuages sont encore bas dans la vallée : cette de mer de nuage vue d’au-dessus donne l’impression que les sommets au loin sortent d’un océan de coton.

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Les rues de Bandipur sont toutes pavées et incroyablement propres (les habitants sont sans cesse en train de balayer devant leur porte). L’architecture des bâtiments est assez particulière : des maisons à colombage et aux portes basses (attention à la tête !).

Ces caractéristiques nous ont donné l’impression de ne plus être au Népal, où bien souvent les villes ont peu de charmes, si ce n’est certains quartiers de Kathmandu et les villages de montagne.

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En raison de la fête du Tihar, tous les soirs dans les rues des personnes dansaient des danses traditionnelles et chantaient ; c’était très intéressant à voir, mais on saturait un peu à la fin car ils chantaient toujours la même chanson…

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A quelques pas de la ville se trouve la grotte de Sidha, plus grande grotte du Népal. L’intérieur est long d’environ 400m et par endroits haut de plusieurs dizaines de mètres. On y serpente sur un sol extrêmement glissant, à l’aide de lampes ; au fond de la grotte, le guide nous a demandé d’éteindre nos lumières pendant quelques minutes : un noir total comme nous n’en avions peut être jamais vu.

Cette petite bourgade nous a complètement conquis de par les charmes de son architecture, le calme et la sensation de quiétude qui y règnent. On peut dire que c’est notre coup de cœur du Népal, après le trek évidemment.

Le jour où l’on souhaitait partir, on nous a indiqué au matin que les bus publics étaient en grève à cause des élections qui devaient se dérouler 10 jours plus tard, et qu’en conséquence il n’y avait aucun moyen de quitter Bandipur. On a donc dû rester une journée de plus dans cette ville alors qu’on devait partir pour Chitwan et les parcs naturels dans la jungle pour observer les animaux (tigres, éléphants, rhinocéros, ours…). Les seuls bus circulant étaient des bus pour touristes : n’ayant aucune idée de l’ampleur de cette grève ailleurs dans le pays, et compte tenu des temps de transport, on a décidé de prendre un bus pour touristes le lendemain pour rentrer directement à Kathmandu.

Etre bloqués à Bandipur n’était pas si dérangeant que ça, hormis le fait d’avoir dû annuler notre détour par Chitwan ; le problème était l’argent puisque nous commencions à être à court de cash et il n’y avait aucun distributeur dans la ville, et aucune possibilité de payer par carte… on s’est donc serrés la ceinture pendant 2 jours.

Pour partir, le lendemain, on a dû rejoindre à pied la ville de Dumre, dans la vallée à 2h de marche, on est partis à 6h du matin avec tous les autres touristes, une dizaine de personnes, et 2 personnes de l’office de tourisme, très efficaces.

En arrivant à Dumre, l’atmosphère était très particulière, aucun véhicule ne circulait sur la route (qui est pourtant une des principales du Népal !), beaucoup de personnes étaient dans la rue, les enfants jouaient au foot ou au badminton sur la route… et en plus de ça, il y avait l’armée qui tenait des postes un peu partout, armés de mitraillettes ; bref, un peu une impression de guerre civile, mais aucun incident à déclarer le temps que nous y étions.

Un peu après on a eu une explication sur la grève : le Népal comporte énormément de partis politiques (une centaine !) et les népalais doivent voter dans la ville ou le village où ils sont nés. La plupart des népalais n’ayant pas de véhicules, le seul moyen d’aller voter est de faire plusieurs heures, voire jours, de bus. Seulement, un parti assez puissant et opposé aux élections a mis en œuvre cette grève nationale et empêchait toute personne de se déplacer, sauf les touristes. On nous a relaté certains incidents comme des caillaissages de bus ou voitures (on a d’ailleurs vu un bus tout défoncé), des feux de bus, des explosions de bombes à Kathmandu…On comprend pourquoi l’armée était en alerte partout dans le pays. Apparemment les affrontements étaient encore plus virulents à Chitwan, on a bien fait de ne pas y aller finalement.

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One comment

  1. Petit coin de paradis que vous avez eu la chance de decouvrir, top! Merci de le partager avec nous.
    Connaissez vous finalement les paroles de cette chanson de la fete du Tihar? (Ca changera de « paulette » hein bikette)
    Gros bisous

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