21 novembre 2024
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Kathmandu, la ville aux charmes dissimulés …

Après Hong Kong, l’atterrissage à Kathmandu fut quelque peu différent. Les rues, rarement goudronnées, sont bondées de piétons, voitures, motos, rickshaw… et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est l’anarchie pour y circuler. Les concerts de klaxons perpétuels, et très stridents, rendent les balades assez stressantes. Heureusement la gentillesse des népalais, et les quelques monuments magnifiques (temples hindous, bouddhistes, stupas…) font oublier ces légers désagréments. Au-delà de la circulation assez ahurissante, l’autre chose qui nous a un peu interloquée sur cette ville est que de nombreuses vaches circulent en toute impunité en pleine ville, en plein milieu des rues déjà embouteillées. 

Nous avons passé notre première journée à nous promener dans les environs de Thamel, le quartier touristique de Kathmandu, direction Le Durban Square, qui constitue le cœur du vieux Kathmandu. On y trouve de nombreux temples à toits multiples, et l’ancien palais royal. Nous nous sommes baladés un peu dans les environs, et nous avons mis plus d’une heure à retrouver notre hôtel : le nom des rues n’est pas indiqué dans Kathmandu et les plans de villes sont totalement incomplets, des petites ruelles dans tous les sens n’y étaient pas reportées.

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Le deuxième jour, nous partons à la découverte des lieux touristiques un peu plus excentrés du centre.

Le temple bouddhiste de Swayambhunath (appelé également Temple des singes en raison de nombreux macaques qui y vivent) est situé en haut d’une colline permettant d’avoir un beau panorama  sur Kathmandu. Il faut monter les nombreuses marches pour y accéder, où les singes vous regardent de travers. Nous avons essayé la fontaine du bonheur, il faut bien viser et jeter des pièces dans un chaudron, nous avons été tous les deux chanceux ce jour là, peut-être que nos voeux s’exauceront!

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Ensuite direction Bodnath, situé à l’est de Katmandu, qui est le lieu de rendez-vous pour les bouddhistes tibétains. C’est le stupa le plus grand du pays. Sa base est formée d’un mandala, surmontée de plusieurs terrasses, le tout d’un blanc immaculé. Sur chacun des quatre côtés du stupa principal, il y a une paire de grands yeux (les yeux du Bouddha) nous fixant avec un regard pénétrant. Sa flèche dorée atteint 40 mètres et semble percer le ciel.

Le stupa est entouré de moulins de prière, où l’on peut voir des moines ou simples pratiquants les tourner (toujours dans le sens d’une aiguille d’une montre !). Un site vraiment grandiose que nous avons adoré, et le quartier qui l’entoure est des plus agréables.

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Le dernier de la journée, le Pashupatinath est un temple hindouiste s’étalant sur plusieurs hectares. L’architecture est totalement différente d’un temple bouddhiste puisque l’ensemble du temple est composé de nombreux petits bâtiments, tours, autels ou autres sanctuaires. Ce temple, en activité, nous a donné l’occasion d’assister à une cérémonie un peu inédite pour nous : une crémation. C’est assez particulier de voir la famille et les prêtres procéder à ceci sous les yeux de nombreuses personnes, notamment des touristes mais pas seulement.

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Passé la première impression pas très reluisante de Kathmandu, on découvre en fait une ville pleine de charme si l’on prend la peine de s’égarer dans les petite ruelles débordantes de vie et de petits secrets tels que des temples et stupas dissimulés dans les cours intérieures des habitations. Cependant, on peut tout à fait comprendre que l’abondance de poussière et de pollution rebutent les voyageurs venus au Népal en quête de grands espaces et d’air pur himalayen.

Le troisième jour, on s’est consacrés à la suite du voyage au Népal. N’ayant pas choisi quel trek nous souhaitions faire, il a fallu que l’on se renseigne longuement auprès d’innombrables agences de trekking. Plusieurs solutions s’offraient à nous :

–       le camp de base de l’Everest : randonnée très populaire sur 14 jours que l’on peut faire sans guide ni porteur ; ça revenait trop cher puisqu’il fallait prendre un avion à 360 USD et qui plus est pour atterrir sur l’aéroport le plus dangereux du monde (notamment en raison d’une piste très courte se terminant dans un ravin et des vents très violents) ;

–       le tour des Annapurnas, que l’on peut également faire sans guide ni porteur. Cependant, on avait peur que ce soit trop bondé. En effet, la période octobre / novembre est la meilleure saison pour randonner au Népal, et donc la plus chargée.

Les 2 options précédentes étant, et de loin, les treks les plus fréquentés du Népal, on ne voulait pas se retrouver sur une autoroute de marcheurs. On s’est donc tournés vers une troisième option : le circuit du Manaslu. Ce parcours de 16 jours étant situé dans une « restricted area » aux frontières du Tibet, il est impératif d’avoir un permis et un guide. Ces deux critères font diminuer de facto l’affluence touristique du trek, même si le permis n’est pas non plus prohibitif (70 USD pour une semaine dans la zone).

Même si elle est moins fréquentée, cette randonnée semble très attirante, on y franchit un col à 5.135 m et on y côtoie le Mont Manaslu (8.163 m, le 8ème plus haut sommet du monde), certains des Monts Annapurnas et beaucoup d’autres sommets… on n’a pas fini de regarder en l’air.

Après une longue négociation avec Gopal, responsable de l’agence « Higher Limits Trek & Expedition », nous nous mettons d’accord sur le service et le prix, et nous donnons rendez-vous le lendemain soir pour récupérer nos passeports (on lui avait laissés pour qu’il aille aux services d’immigration pour y faire les permis) et rencontrer le guide.

Le lendemain soir nous rencontrons le guide, discutons un peu avec lui et Gopal revient dans la pièce pour nous demander ce que nous en pensions ; il avait en fait 3 guides qui attendaient. Nous avons passé un entretien avec chacun, c’était horrible. A la fin nous avons donné notre choix à Gopal, il nous a expliqué qu’il voulait qu’on se sente bien avec le guide étant donné que nous allions passer 16j avec lui, et que nous payions pour ça. C’est très gentil et très professionnel de sa part. Par ailleurs, il nous a donné un T-shirt de l’agence, une carte du trek et une bannière qu’il a  fait faire spécialement pour nous dans la journée ; ces petites attentions font certainement que cette agence se différencie des autres. L’agence « Higher Limits Trek & Expedition » est une agence très sérieuse et soucieuse de la satisfaction du client.

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5 comments

  1. Coucou
    Photos impressionnantes et belles explications.
    Bon séjour pour vos 16 jrs d’une nouvelle aventure avec votre guide.
    A bientôt pour la suite à nous faire découvrir
    Bisous
    Claude et Michel

  2. Coucou,

    En 1985 ce n’était pas le bruit de la circulation qui dominait mais celui des chauves-souris agglutinées dans les arbres, leur nombre était impressionnant. Y en a t-il toujours ?
    Bon trek et merci de nous faire rêver.
    Sy

  3. Coucou,

    On vous souhaite un super trek, encore une aventure à nous raconter et plein de superbes photos à nous montrer…
    On a hâte.
    Merci de nous faire voyager avec vous.
    Biz

    Eric et Hélène.

  4. Hello les Bikets,

    Comme je commence à avoir des fourmis dans les jambes, je regarde les « balades » à faire.
    Et à ce petit jeu, le Népal est bien placé et il n’est pas impossible que je marche dans vos traces dans les mois à venir.
    Alors prenez plein de photos, notez les bons plans, mais avant tout, ……, Profitez !!!!

    Bises,

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