Après une énième nuit passée dans un bus, nous arrivons à Cuzco au petit matin, où comme partout notre première mission a été de trouver un endroit pour dormir. Ce fut assez facile puisque nous avons été accostés par un rabatteur à la gare de bus. Il nous proposait une chambre dans un petit hôtel en plein centre de Cuzco. Après avoir négocié le prix nous décidons d’aller y faire un tour, juste pour voir. Nous avons fait le tour de la chambre et avons décidé d’y établir notre camp de base, en plus c’était vraiment pas cher pour Cusco à cette période de l’année, 30 soles pour 2 (moins de 8 €). En plus on a eu la bonne surprise de découvrir que le wi-fi fonctionnait du tonnerre, le meilleur du tour du monde.
Pourquoi aller à Cusco ? qu’est ce que c’est que cette ville ?
Tout d’abord Cusco est une ville de 300.000 habitants située au sud ouest du Pérou. Son centre historique regorge de bâtiments et édifices coloniaux tous plus beaux les uns que les autres. On était tombés sous le charme d’Arequipa quelques jours avant, mais Cusco rivalise, voire supplante Arequipa sur le terrain de l’architecture. Rien que ce point est un bon argument pour aller à Cusco, mais la raison principale est la situation et l’histoire de Cusco. Avant l’arrivée des espagnols, Cusco était la capitale de l’empire Inca. Ce qui fait qu’en son centre historique subsistent encore quelques monuments de cette grande civilisation ayant dominé une partie de l’Amérique du Sud pendant plusieurs siècles. Malheureusement, lors de la colonisation espagnole, un grand nombre de ces bâtiments ont été détruits. Ils ont cependant conservé certaines fondations estimant qu’elles étaient de bonne facture. Effectivement, plusieurs siècles après, on a la chance de pouvoir admirer les fameux murs Inca : une empilement d’énormes pierres taillées à la perfection et s’emboitant les unes dans les autres comme un jeu de légo. La précision est telle qu’il n’y a pas de joint entre les pierres, tout du moins pas apparents, que les murs de plusieurs mètres de haut tiennent uniquement grâce à cet empilement judicieux et que rien ne semble pouvoir ébranler.
A l’image de ces édifices ou « restes » de constructions Inca, on peut notamment citer le magnifique Monasterio de Santo Domingo y Templo del Sol Coricancha. Construit sur un des plus célèbre site Inca de l’époque, le Temple du Soleil, ce monastère allie la perfection des constructions Inca à la grandeur architecturale espagnole de l’époque coloniale. Dominant un petit vallon rempli de vestiges Incas, ce monastère est aussi beau de l’intérieur que de l’extérieur. A leur arrivée dans ce monument, les espagnols ont réalisé la grandeur et la puissance de l’empire Inca puisque tout y était recouvert d’or… bien entendu tout y a été pillé et il n’en reste plus rien aujourd’hui.
On peut également citer le Convento de Santa Catalina dont le musée d’art religieux expose de très beaux objets et tableaux, le tout très bien mis en valeur au milieu des anciens appartements des nonnes.
Le musée d’art précolombien est également une étape intéressante pour qui veut admirer et en apprendre un peu plus sur les civilisations d’avant la colonisation. Tout y est très bien mis en valeur.
Comme toute capitale d’empire, Cusco dispose de nombreux monuments en son sein, mais également dans sa région. Non loin de là, on trouve la « Vallée Sacrée », où s’enchaînent de nombreux sites archéologiques Inca.
On commence tout d’abord par Pisac où tout un pan de montagnes a été remodelé en terrasses en pierres pour les cultures. Son sommet est surmonté par des vestiges de maisons et un temple. L’état de conservation de ce site témoigne de la qualité de construction et des avancées technologiques de cette civilisation anéantie par les espagnols. De ce site on a une superbe vue sur toute la vallée.
On passe ensuite à Ollantaytambo où un autre ensemble de terrasses et monuments similaires dominent la vallée et un marché.
Le site suivant est Chinchero, petit village très agréable où une très belle église domine un autre ensemble de terrasses, toujours avec une très belle vue sur la vallée environnante.
La dernière étape des vestiges Incas est Moray où cette ingénieuse civilisation a édifié des terrasses en forme d’amphithéâtres. Totalement circulaires, ces lieux de cultures étaient utilisés pour la « recherche agronomique». En effet, les Incas, peuple très en avance et possédant une grande volonté de progresser, y cultivaient différentes variétés de plantes, principalement des pommes de terre (le Pérou possède plus de 3.000 variétés différentes de patates !). Le système d’amphithéâtre permettait de simuler différents climats car la température était différente que l’on soit en haut des gradins, ou en son centre.
La visite de la vallée sacrée se termine par un site un peu particulier et surprenant : les Salinas de Maras. Sortant tout droit d’une montagne remplie de minéraux, une rivière d’eau salée alimente quelques 3.200 petits bassins de décantation. En forme d’escaliers recouvrant tout un pan du vallon, cette multitude de petites piscines est impressionnante. Ce site est toujours utilisé à ce jour pour extraire du sel.
Il nous a fallu 2 jours pour visiter tous ces sites.
L’atout majeur de Cusco réside dans son point central pour organiser toute excursion dans la région, notamment une visite dans la très belle jungle du Manu National Parc mais surtout du fameux Machu Picchu, le site archéologique le plus connu du Pérou, voire d’Amérique du Sud…
Merci de votre partage culturel. Perso en lisant ce post je pense « les mysterieuses cites d or », du coup j ai la chanson dans la tete. Vous aussi maintenant? 😉
Merci encore pour tout ce que vous nous faites decouvrir.
Bises et à très bientôt
Florence millard
C’est toujours un grand plaisir de vous suivre dans votre périple et les galeries photos sont toujours aussi belles
ESTEBAN? ZIAAAAAAAAAAAAAAAAAA TAHOOOOOOOOOO LES CITES D’OOOOOOOOOOOOOOOOOR
AHHHHHHHHHHHHHHHH
AHH AA A AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
ESTEBAN? ZIAAAAAAAAAAAAAAAAAA TAHOOOOOOOOOO LES CITES D’OOOOOOOOOOOOOOOOOR
(flûte de pan)
pou pou
les cités d’orrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Salut
Merci beaucoup pour ce beau récit.
Continuez à nous faire profiter de la suite.
Claude et Michel