21 novembre 2024
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Le Vanuatu authentique !

Après nos galères pour partir de Santo, nous arrivons tout de même à Malekula.

L’avion qui nous y a amenés était encore un tout petit avion de 18 places, où nous n’étions que 8 passagers à bord. Après seulement un quart d’heure de vol, nous arrivons à l’aéroport de Norsup, si on peut parler d’aéroport : un toute petite piste taillée dans la jungle avec au fond une toute petite cabane de même pas 10m2

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Comme nous étions dimanche, il y avait encore les problématiques de transport par voiture. Heureusement, nous avons trouvé assez vite et le prix proposé était certes supérieur aux prix pratiqués en semaine, nous avons payé 2.000 Vatus pour deux, mais il nous semblait raisonnable compte tenu de la route. Il nous a fallu une bonne heure et demi de 4×4 sur une piste de jungle défoncée pour rejoindre Vao. Alors qu’à Santo nous avions payé 5.000 Vatus pour faire entre 30 et 45 min de belle route goudronnée.

Durant le trajet, nous étions assis à l’arrière du pick-up avec des personnes revenant de la messe ; ils nous ont offert du pamplemousse et ont beaucoup discuté avec nous. Les premiers contacts nous ont plu tout de suite.

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Nous avions choisi d’aller chez Juliette, mais arrivés à Vao on nous a dit qu’elle habitait sur l’îlot de Vao, et non sur la grande terre, chose que nous ne savions pas. On a hésité à y aller car en étant sur un îlot, on risquait de ne pas voir grand chose de l’île de Malekula. On a donc décidé de rester sur la grande terre et de dormir chez Jean-Michel (Tam Tam Bungalow) ; or toute la famille était absente quand nous y sommes arrivés. Antonio, notre chauffeur nous a dit qu’ils devaient être partis se promener après la messe et qu’ils devraient revenir bientôt ; on a alors attendu. Le problème c’est que nous n’avions rien mangé depuis le matin, et que nous n’avions rien à manger et à boire… on a donc improvisé et joué aux Robinson Crusoé : on a ramassé des noix de coco. Ce qui est bien avec ce fruit, c’est que c’est très nourrissant et que ça fournit à manger et à boire, mais le problème c’est que dépiauter et casser une noix de coco avec un Opinel, c’est assez compliqué…mais pas impossible avec un peu de patience et de méthode (à Santo, on nous avait montré les points sensibles d’une coco et où il fallait taper pour l’ouvrir).

Après avoir attendu toute l’après midi, le fils de Jean-Michel est arrivé et nous avons pu piquer la tente chez eux.

Le lendemain matin on s’est quand même décidés à aller sur l’îlot de Vao pour aller dormir chez Juliette car les échos que nous en avions eus étaient assez bons.

Nous avons donc traversé le bras de mer dans un petit bateau à moteur et on nous a emmenés chez Juliette. A notre arrivée, on a été étonnés de la voir sortir d’une salle de classe de son jardin : en plus de recevoir des touristes, Juliette est institutrice en maternelle, dont la salle de classe se trouve dans une grande cabane en bois dans son jardin.

Elle nous a tout d’abord demandé si nous avions déjeuné et nous a préparé tout de suite à manger. La première impression fut très bonne. Nous avons ensuite discuté des modalités du logement : les prix qu’elle nous proposait avaient augmenté par rapport à ce que nous avions vu sur internet ; ok pas de problème, étant donné qu’on avait vu ces prix sur internet (qu’une amie à elle avait indiqués sur le site de l’office du tourisme de Malekula), elle allait nous faire ce tarif. On a proposé de piquer la tente sur la pelouse pour que ça soit moins cher et que ça lui donne moins de peine : hors de question, elle ne voulait pas qu’on dorme dans la tente, mais dans une chambre avec un vrai lit. Juliette commençait déjà à très bien prendre soin de nous.

Après la classe, on a voulu aller se promener dans le village, mais ici certains habitants n’aiment pas trop que les touristes (bien que très rares) se promènent seuls dans le village. Elle nous a donc accompagnés et fait faire une visite du magnifique petit village sillonné de petites allées bordées de petits murs en pierres. Leurs maisons traditionnelles sont faites de nattes de pandanus et les toits de feuilles de coco tissées.

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A chaque fois que nous croisions quelqu’un, on faisait les présentations : poignée de main, échange des prénoms, d’où on venait, combien de temps on restait ici… à chaque rencontre on percevait ce regard et ce sourire qui nous montraient d’une manière très sincère : bienvenus sur notre île, ça nous fait très plaisir que vous soyez ici.

De retour à la maison, on a fait la connaissance d’Aurélie, jeune femme de notre âge et qui n’est autre que la nièce de Juliette. Aurélie aide Juliette à chaque fois que des touristes viennent chez elle. Elles nous ont concocté un délicieux repas, entièrement préparé avec les produits de son jardin.

Il faut dire qu’ici, il n’y a qu’à se pencher ou lever la tête pour y faire son marché. On y trouve des avocatiers de plus de 10m de haut sur lesquels poussent des centaines d’avocats gros comme un ballon de football américain, des orangers, des pamplemoussiers, des cocotiers, des arbres à pain, des manguiers (dont un fait plus de 20m de haut), des citronniers, des bananiers et plein d’autres arbres fruitiers dont on a oublié le nom…. Bref, tout ce qu’on ne peut pas trouver dans les jardins en France pousse ici, et avec des tailles disproportionnées par rapport à ce qu’on trouve sur nos marchés, et tellement meilleurs.

L’après-midi, Juliette nous a montré comment on tissait des petits paniers en feuilles de pandanus (arbres ressemblant un peu à un cocotier). Après cet atelier tissage, on a voulu faire une petite lessive : elle n’a pas voulu qu’on fasse notre lessive, mais a insisté pour qu’elle la fasse pour nous, on n’a pas vraiment eu le choix.

En fin d’après-midi, elle avait décidé de nous préparer un plat de poisson pour le lendemain ; quoi de plus facile : on retourne faire un tour du village et on va chez le pêcheur attitré du village, Guy. Elle lui passe une commande et lui demande de nous prendre du poisson : à la tombée de la nuit Guy ira plonger avec son harpon et sa lampe pour attraper du poisson. Quoi de plus frais ; le poisson perroquet était délicieux.

Le soir, on a demandé à Juliette de nous emmener dans un bar à Kava, une tradition au Vanuatu que l’on voulait tester. Le Kava est une racine poussant au Vanuatu que l’on broie, mélange avec de l’eau et filtre pour en sortir une boisson du même nom, le Kava.  Cette boisson d’une couleur laiteuse – marron, considérée comme un stupéfiant en France, a un goût amer très particulier mais pas mauvais. Les effets sont assez doux ; on ressent tout d’abord une légère anesthésie de la bouche quand on le boit et ensuite ça ralentit légèrement les mouvements, c’est très apaisant sans pour autant « défoncer ». Les bars où est servie cette boisson sont de petites cabanes en bois au bord de la plage ou au milieu du village où une petite lampe à pétrole signale qu’il est ouvert. On y boit tous dans le même bol, que l’on rince entre chaque utilisation. Tous les soirs, tous les hommes du village, et parfois les femmes également, viennent boire du Kava ; c’est une institution au Vanuatu. Rien que dans le petit village où nous étions, il y avait plus d’une vingtaine de bars à Kava ; de nombreux habitants préparent leur boisson l’après-midi et vont le servir le soir. Dans ces bars on y discute d’une manière très conviviale. Grâce à Juliette on a rencontré plein de personnes et on s’est vite rendus compte que beaucoup avaient des liens de parenté. On a pu discuter avec beaucoup de gens sur notre voyage, la vie en France, le système politique en France, le Vanuatu en général et particulièrement sur l’île de Malekula, ce fut très enrichissant.

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Le lendemain matin, on est allé avec Juliette faire la classe à ses petits élèves de maternelle. Au départ un peu intimidés par notre présence, les enfants sont vite passés outre cette première impression et ont commencé à jouer avec nous d’une manière totalement débridée. Ils nous touchaient les cheveux et la peau comme si nous étions des bêtes curieuses ; on avait envie de faire la même chose car les enfants ni-Vanuatu ont la peau noire, ou très bronzée, mais certains ont les cheveux blonds. Cette couleur de cheveux, due à de nombreuses baignades dans l’eau de mer, est très intrigante mais le contraste avec la couleur de peau est très joli.

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L’après-midi, avec Juliette et Aurélie, nous avons préparé le lap-lap, le plat national au Vanuatu. On râpe tout d’abord le tarot et la banane pour obtenir deux bouillies assez épaisses. On râpe ensuite des noix de coco pour en faire du lait de coco : les noix de coco ici sont bien plus charnues que celles que l’on peut trouver en France et les outils pour les râper sont bien plus adaptés (une râpe arrondie accrochée au bout d’une planche), en quelques minutes on avait râpé 4 ou 5 noix de coco. Pour en tirer le lait, il suffit d’ajouter un tout petit peu d’eau et malaxer et presser le tout entre les mains, le jus qui en sort est délicieux. Le lait ainsi pressé est ajouté aux deux mixtures de tarot et banane.

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On dispose ensuite des feuilles spéciales (ressemblant à des feuilles de bananier) enchevêtrées où l’on y coule le tout. On creuse une petite cuvette au milieu où l’on y place un feuille plus petite que l’on remplit de lait de coco et autres épices et condiments, ainsi que des morceaux de poisson enroulés dans des feuilles. On met une pierre chaude dans cette petite flaque de coco, on referme le tout en repliant les feuilles, on ficèle et on pose ça sur un tapis de pierres brûlantes. Le tout cuit pendant plusieurs heures.

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Le soir, après notre petit tour au bar à Kava, on a dégusté le lap-lap. Ce plat est très convivial puisqu’on mange tous avec les mains dans le même plat (l’enchevêtrement de feuilles ayant servi à la cuisson). Des morceaux de mixture cuite sont découpés et on les trempe dans le lait de coco. C’est délicieux.

Le mercredi était férié, il n’y avait donc pas école, mais une autre activité nous  attendait. La raison de ce jour férié n’était pas une fête nationale, mais religieuse : c’était le jour des Cendres. Au Vanuatu les gens sont très pieux et pratiquants et vont très souvent à l’église (au moins une fois par semaine). Juliette nous a donc emmenés à l’église pour assister à la messe. Mais pour y aller, les gens sortent leurs plus beaux habits, en particulier les femmes. N’ayant que nos vêtements un peu pouilleux, Juliette a prêté à Bikette une robe de sa fille. Bikette était une vraie ni-Vanuatu avec sa belle robe à fleurs, un peu trop grande pour elle.

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Nous n’avons pas tout compris pendant la messe car les textes étaient en partie en bishlama et en partie en français (le village de Vao est francophone).

Après la messe et un délicieux repas (une fois de plus), on a préparé de l’huile de coco : on a râpé quelques noix de coco dont on a extrait le lait, qu’on a fait chauffer très longtemps pour en obtenir une huile translucide à laquelle on a ajouté des fleurs de frangipanier pour un peu plus d’odeur. Avec 4 noix de coco, on a obtenu presque 100ml d’huile à l’odeur très douce. Avec la râpe on a fait des rochers coco.

Le soir, on a voulu préparer un peu la suite du voyage, et plus précisément réserver un logement sur l’île de Tanna (étape suivante au Vanuatu). On avait deux noms de bungalows avec les numéros de téléphone. Juliette, toujours aussi prévenante et gentille, nous a proposé d’appeler les personnes pour nous. Elle a réussi à nous négocier un bungalow à un prix que nous n’aurions même pas envisagé. Par contre elle était outrée par les prix pratiqués sur l’île de Tanna pour les transports : il y a des tarifs spéciaux pour les touristes et elle ne trouve pas ça normal, elle est scandalisée à chaque fois que les touristes payent plus que les locaux pour le même service.

Pour notre dernier jour à Malekula, on est allés faire deux visites de sites sur la « grande terre » de Malekula (par opposition de l’îlot de Vao), organisé par Juliette bien évidemment. La première visite fut une petite randonnée dans la jungle pour aller voir un ancien site cannibale : l’île de Malekula a jusqu’à très récemment été une île où les guerres entre les tribus se terminaient souvent par un repas préparé avec les ennemis capturés. Cette pratique n’a été officiellement abandonnée que seulement depuis quelques dizaines d’années et le dernier cannibale est décédé l’an dernier, enfin soit disant. On voulait donc voir à quoi ressemblait un site cannibale. La visite a été un peu décevante car on a vu que les vestiges de tombes, de la cuisine et des ossements humains, mais rien de transcendant. En plus, la balade dans la jungle s’est faite en étant accompagnés de milliers de moustiques très voraces (ils piquaient à travers les vêtements), c’était insupportable et on espère ne pas avoir attrapé le palu ou la dengue, bien présents dans cette région.

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La deuxième visite était plus intéressante puisque nous avons été voir une tribu de Small Nambas. Sur l’île de Malekula, il existe deux groupes de tribus : les Small Nambas et les Big Nambas, en rapport avec la taille de leur seul vêtement, l’étui pénien. Dans cette tribu, nous avons assisté à un spectacle de danses traditionnelles et à divers activités traditionnelles : fabrication du lap-lap avec du bambou, fabrication du feu à l’aide de morceaux de bois frottés, tissage avec les feuilles de coco, dessin sur sable…

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Cette visite fut très enrichissante car les explications du guide étaient très claires et nous avons pu apprendre beaucoup de la vie de la tribu des Small Nambas,  même si aujourd’hui ces tribus ne vivent plus comme ceci, mais comme tous les autres habitants de l’île.

Pour aller voir des tribus vivant toujours de manière traditionnelle, il aurait fallu aller voir les Big Nambas, mais ça nous ne l’avons appris qu’une fois sur l’île, la veille de partir et en plus c’est quand même apparemment assez compliqué et demandait plus de temps.

Durant toute cette journée, Juliette nous a accompagnés et nous a ensuite fait visiter le marché de Lakatoro et nous a emmenés jusqu’à notre dernier bungalow, juste à côté de l’aéroport car nous avions un avion le lendemain matin.

Ce séjour sur l’île de Malekula a été très enrichissant à tout point de vue. Tout d’abord humain grâce à Juliette : l’accueil qu’elle nous a réservé, sa disponibilité, sa gentillesse et sa bonne humeur font d’elle la meilleure hôte que nous ayons eu depuis le début du tour du monde. Elle nous a appris plein de choses (cuisine, tissage, huile de coco, traditions du village et du Vanuatu…) et nous a permis de rencontrer plein de gens. Au départ du village, nous avions l’impression de connaître tout le monde et que tout le monde nous connaissait.

Ensuite culturel car nous avons appréhendé des modes de vies et coutumes auxquels nous ne sommes pas habitués, bien loin de nos modes de vie occidentaux.

On a trouvé dans cette île un peu tout ce qu’on recherchait pendant ce voyage : des rencontres, de l’authenticité, du dépaysement tant humain que géographique car il faut également préciser que les paysages et la mer à Malekula sont splendides (des plages de sable blanc à l’eau bleu turquoise, des jungles et forêts luxuriantes, des paysages montagneux…).

Malekula nous a comblés, en grande partie grâce à Juliette. Un grand merci à Juliette et Aurélie pour tout ce qu’elles ont fait pour nous.

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11 comments

  1. Hé béh… J’ai une fois de plus voyagé pendant mon petit dej! 🙂

  2. Et dire qu il aura fallu que tu ailles au Vanuatu pour te voir avec une robe …… Tu es toute mimi 🙂
    Cette destination me fait vraiment rêver ! Merci pour toutes ces belles photos
    Plein plein de bisous

    • Je faisais très locale avec ma belle robe à fleurs 🙂 ! Le Vanuatu c’est magique, une destination à ne pas rater, peut être ce que l’on a préféré depuis le début !

  3. votre récit sur wanuatou avec Juliette,je l’ai adoré :un exceptionnel plongeon dans l’authenticité ça c’est du vécu ii
    les noix de coco vont vous manquer à Levallois!
    Bises

  4. Merci pour votre très beau récit très enrichissant.
    Juliette et Aurélie ont été superbes avec vous.
    Vous nous faites toujours rêver en vous voyant.
    On passerait son temps à vous lire et nous cultiver.
    Bonne continuation…….
    Claude et Michel

  5. Berton chantal et guy (NIORT).

    Bonsoir tous les 2 ,
    Mille bravos pour ce reportage sur le Vanuatu ( Amélie NOTHOMB dit de ce pays que les gens représentent le bonheur à l’état pur ……..) à vous lire je le crois encore plus .
    Mille fois merci pour ces moments incomparablement dépaysants. J’ai commencé à lire votre texte ce matin , avant d’aller au collège , et arrivée en classe , je me suis demandé ce que j’y faisais ; j’ai eu un mal fou à me remettre au travail.
    Bonne suite de voyage pour vous ; et au prochain article.
    Grosses bises à tous les 2 , à bientôt. CHANTAL

    • Merci, le Vanuatu bien que très pauvre a été élu ces dernières années le peuple plus heureux du monde, et cela se voit ! Des gens adorables !

  6. Pas à dire, vous faites rêvez… un peu trop même !
    Question : Y a -t-il des places à prendre, même en maternelle, dans les écoles du Vanuatu ???

    Biz

  7. Bonjour,

    Moi aussi je suis allé au Vanuatu avec mes parents cet été, j’ai moi aussi eut la chance de connaitre la bonne humeur de Juliette.
    Je vous avoue être très inquiets des dégâts du cyclone Palm qui a ravagé le Vanuatu il y a deux semaines.
    Avez-vous des nouvelles de Juliette et de sa famille ?

  8. Bonjour,
    Nous n’avons aucunes nouvelles de Juliette et de toute sa tribu malheureusement, j espère qu’ils n’ont pas été trop touchés?
    Si vous arrivez à en avoir, on aimerait bien avoir l’information !
    Merci

  9. Nous avons eu le bonheur de passer une semaine avec Juliette et ses proches en août dernier. Ils vont très bien. Le cyclone n’a pas trop touché Vao … contraire à d’autres îles du Vanuatu !!
    Bravo pour votre carnet de voyage !!

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