27 avril 2024
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Galapagos, la suite et fin …

Après une première partie de séjour très appréciable aux Galapagos, on a continué sur la même intensité en termes de découverte.

On a d’abord commencé cette deuxième partie par aller explorer les fonds sous-marins des Galapagos puisqu’il parait que les eaux bordant cet archipel regorgent de vie. En effet, étant au carrefour de plusieurs courants marins froids et chauds, les eaux des Galapagos attirent énormément de poissons et mammifères. On a effectué nos deux premières plongées sur les sites de North Seymour et Mosquera.

Bien installés sur le bateau, en plein soleil, on a plongé dans ces eaux fraiches en appréhendant la température… et oui, l’eau est assez fraîche ici ; à peine 24°C, certes ça peut paraître chaud, mais comparé aux 30°C de la Polynésie et les 32°C du Vanuatu ça fait un peu frais, surtout après une heure sous l’eau. On est descendus tranquillement jusqu’à 18-20m avec une visibilité moyenne, une quinzaine de mètres. On a quand même pu voir des tortues, des anguilles de sable, des hippocampes… on s’est même retrouvé au beau milieu d’un banc de plusieurs centaines, voire milliers de baraccuda de plus d’un mètre ; on était très impressionnés, alors que eux pas du tout, ils nous frôlaient sans se soucier de nous, en toute quiétude. Un peu plus tard on a enfin pu voir ce qu’on cherchait : des requins pointe blanche, pointe noire et requins des Galapagos. C’est plutôt troublant de se retrouver à quelques mètres de ces gros poissons (les requins des Galapagos faisaient entre 3 et 4 mètres). La fin de la plongée a été un peu plus mouvementée puisque Biket ayant consommé pas mal d’air, bien plus que d’habitude, s’est retrouvé en panne d’air… malgré les nombreux signes donnés bien avant au divemaster. A la remontée, Biket a dû gonfler sa stab à la bouche tellement il n’avait plus d’air. Un accident de plongée évité de justesse.

Barracuda 1

Pour la deuxième plongée on a eu droit à un autre ballet de requins et la fin s’est encore déroulée de manière assez rocambolesque. Biket ayant encore consommé plus d’air (j’ai pas compris ce qu’il se passait aujourd’hui !) est remontés avec le divemaster et un autre plongeur en baptême. Sauf que pendant la remontée, on a vu des requins un peu plus bas, le divemaster nous a fait signe de redescendre pour aller les voir, ce qu’a fait Biket, sauf que 15 secondes plus tard quand il s’est retourné il n’y avait plus personne…bravo, le voilà perdu dans l’océan… En soit c’est pas si grave que ça, sauf que pour faire le pallier de décompression (3min à 5m) sans profondimètre et chronomètre c’est pas pratique. Il a donc fallu faire une remontée contrôlée et un peu au pif. Mais le problème, c’est qu’il y avait les requins des Galapagos que commençaient à faire des rondes autour du pauvre petit plongeur égaré… miam un bon casse-croûte. Au final, ça s’est bien passé mais on s’est dit plus jamais avec ce centre, ils sont trop inconscients. En revenant, on s’est fait déposer près du centre de protection des tortues terrestres, au centre de Santa Cruz, dans la forêt. On a marché quelques kilomètres pour arriver à notre but ; ça nous a permis de voir plein de ces grosses bêtes au bord des routes ou au milieu des champs. C’est génial de voir des aussi grosses bêtes (plus de 200kg) à l’état sauvage.

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Le lendemain matin, c’était au tour de l’agence de faire son raté : on devait aller faire du snorkelling à l’Isla Floreana mais il y a dû avoir une incompréhension avec le capitaine du bateau parce que celui-ci était plein et il n’y avait pas de place pour nous. Après plusieurs options de rechange proposées, on a décidé de se faire rembourser la journée et de faire des trucs par nous-mêmes. On a donc été voir la baie des tortues, une splendide plage à quelques kilomètres de Puerto Ayora. En rentrant on est allés visiter le centre Charles Darwin, un centre de recherche et de sauvegarde des espèces endémiques des Galapagos ; très bonne visite.

Le jour suivant, on est retourné plonger, avec un peu d’appréhension compte tenu de ce qui était arrivé lors des deux plongées précédentes. On voulait aller voir l’attraction principale des Galapagos, les requins marteaux, et malheureusement le seul centre qui y allait ce jour-là était le même qu’on avait utilisé avant ; on n’a donc pas trop eu le choix. On était déjà rassuré parce que le divemaster était le patron du centre de plongée et pas le divemaster de l’autre jour. Pour aller voir ce qui fait la renommée mondiale des Galapagos pour la plongée, il faut aller sur le site emblématique : Kicker Rock. Dès la mise à l’eau on était rassurés parce qu’il n’y avait pas trop de courant (ce site est réputé pour un courant fort). On a nagé quelques minutes au milieu de bancs de poissons, tortues et autres animaux marins jusqu’à ce qu’on voit débarquer derrière nous une armée en ordre de marche : un banc d’une cinquantaine de requins marteaux de 3-4 mètres. WOUAHHHH ! ça déboite, c’est un des trucs les plus impressionnants qu’on ait vu pendant notre tour du monde, surtout que c’est assez rare d’en voir autant d’un coup. On les a laissés passer devant nous, et un peu plus loin on en a encore vu un autre banc, un peu plus petit celui-là, « seulement » une vingtaine.

Requins 3

Le lendemain, la visite programmée a repris son court pour aller à la petite Isla Plaza pour voir des iguanes marins, et terrestres se prélasser en toute quiétude au soleil. Cette petite île non habitée est le refuge d’un grand nombre de ces reptiles à l’allure préhistorique.

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En fin de séjour on a pris un bateau en direction de San Cristobal, la troisième des 4 îles habitée des Galapagos. A l’arrivée dans ce petit port on est tout de suite repartis dans un plus petit bateau pour aller faire du snorkeling au célèbre spot de « Leon Dormido ». Il s’agit de deux énormes rochers surgissant des eaux au large de l’île. Entre ces deux rochers on trouve un couloir d’une trentaine de mètres de large aux tombants vertigineux. Une fois de plus, ce sanctuaire marin regorge de vie : des requins, tortues, poissons… Malgré l’eau froide c’était quand même un très bon moment de snorkeling, très impressionnant parce que les tombants et la profondeur nous donnaient le vertige et les requins en dessous de nous faisaient un peu flipper. Au retour on s’est arrêtés pour une pause picnic sur une plage déserte accessible uniquement par la mer. Mais nous n’étions pas seuls car des dizaines de lions de mer y ont établis des colonies.

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Au retour sur le terre ferme, on a pu découvrir la « ville » principale de l’île, Puerto Baquerizo Moreno. C’est un petit havre de paix, un petit coin de paradis. De taille humaine (environ 6.000 habitants) la « capitale » de l’île est superbement aménagée avec des promenades le long de la mer, des petites rues très calmes où le tourisme est présent mais loin d’être surexploité. Les petites plages de la ville sont le refuge de colonies de lions de mers que l’on entend le soir lorsque la ville est endormie : on est bercés par le bruit des vagues et les beuglements de ces gros phoques. On est restés 2 jours à San Cristobal où on a fait quelques balades sur de grandes plages désertes, le long des falaises, dans la montagne… avec toujours le même spectacle. Pour nos derniers moments aux Galapagos, et de notre voyage, on ne pouvait pas rêver mieux. Ça nous a quand même laissés nostalgiques sur une année de voyage passant à la vitesse de l’éclair. Mais on s’est rassurés en se rendant compte qu’après un an de découvertes et après avoir vu tant de choses incroyables on est encore ébahis de tout ce que l’on voit, sans jamais en être blasés.

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Au retour à Santa Cruz, il était tant de faire une dernière fois nos sacs et de dire adieu à ce petit coin de paradis que sont les Galapagos. On a fêté dignement notre dernier repas en mangeant une délicieuse langouste au barbecue… en attendant le bon fromage qui nous attendait en France.

 

 

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