25 avril 2024
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Kampot, la ville au charme indéfinissable

Le guide du routard décrivait cette ancienne ville coloniale comme ayant un « charme indéfinissable »… que devons nous entendre par là ? et bien on ne sait pas et on n’a pas encore trouvé.

Située au sud du Cambodge, proche de la mer, Kampot est une ancienne ville coloniale où l’architecture des bâtiments témoigne de cette période de l’histoire cambodgienne.

La ville en elle-même ne nous a pas transcendés, mise à part la vue sur la rivière au couché du soleil… en prenant l’apéro avec un bon Ricard bien frais (et oui on a trouvé du Ricard, en plus il était moins cher qu’en France).

Kampot est également connue pour son poivre : le poivre de Kampot est considéré comme un des plus réputés au monde.

Là où nous avons décelé un certain charme c’est quand on a pris les scooters pour aller sillonner la région.

Nous sommes tout d’abord allés à Kep, ville voisine et en bord de mer, pour admirer la mer et surtout essayer d’aller déguster la spécialité locale : le crabe au poivre vert de Kampot. On a fait plusieurs restos ou étales de marché mais à chaque fois les crabes étaient très chers et pas gros (apparemment c’était pas la meilleure saison) ; on a préféré garder nos sous pour manger des « fried noodles with vegetable and eggs », une valeur sûre.

La visite du marché aux crabes était bien sympathique, des femmes attendent au bord de la mer les clients. Quand ils arrivent, elles courent dans l’eau pour aller chercher des nacelles où attendent bien sagement les crabes, et là la négociation peut commencer. Au moins, on est sûr que c’est du frais !

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Non loin de Kep se situent les plantations de poivre que nous avons été visiter ; on a pu découvrir l’ergonomie d’un poivrier (une sorte de plante grimpante avec un tronc de quelques centimètres de diamètre) et la méthode de culture, notamment la fertilisation : l’engrais utilisé est un mélange de fumier de bœuf et d’excréments de chauves-souris. Humm ! La visite s’est terminée par une dégustation de poivre : quand on goûte du poivre entier, sans rien à côté, il vaut mieux commencer par le meilleur parce que de toute façon on ne sent pas les autres poivres après.

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Le lendemain, nous reprenons nos super scoot, et partons à la recherche du lac secret, bon en fait il n’est pas si secret que ça car assez facile à trouver ! Mais c’est un endroit reposant, où de petites paillotes vous attendent pour faire une petite sieste à l’ombre. Ensuite les choses se compliquent, on s’est mis dans l’idée d’aller voir un petit port de pécheurs, à quelques dizaines de km d’où on était. Le seul problème c’est que dans la région il n’y a pas de panneau et les cartes sont quasiment inutilisables parce de toutes façon elles ne reportent pas toutes les routes ou alors celles qui sont indiquées sont tellement petites ou cachées qu’on ne les voit pas;

–       alors on tourne à la 2ème à droite et après il y aura une route à gauche tout de suite, ça devrait être dans 5 min…

–       bon ça fait 20 min qu’on aurait dû tourner à droite, mais y’a pas eu de route ; t’en a vue une toi ?

–       bah non, mais ça devrait pas être loin, la carte est peut-être pas à l’échelle

–       c’est quand même bizarre, on va peut-être demander à quelqu’un :

  • Souo sadaï, we are looking for this road, where is it ?
  • No,
  • No what ? not in this direction ? in other direction ?
  • No…
  • Ok, thank you

–       Bah on est bien avancé avec ça ; on va faire demi tour, c’est quand même bizarre qu’on ait roulé aussi longtemps

–       Oui, c’est mieux, et on essaiera de demander un peu plus loin, on trouvera peut quelqu’un qui parlera anglais.

On a quand même fini par trouver, on a galéré pendant pas mal de temps pour y arriver à notre village de pêcheurs mais ça en valait la peine. Déjà, la route pour y arriver était superbe, en se perdant on est passés dans des petits villages assez reculés et très jolis avec les enfants qui nous criaient « hello ». Ensuite, quand on est arrivés tout au bout de la route et qu’on a vu la mer, on savait qu’on avait atteint notre destination : une petite plage de sable blanc avec des cocotiers par dizaines et une eau plutôt bleue. On s’est installés dans une cabane sous les palmiers pour déjeuner ; très peu de touristes, mais plutôt des cambodgiens que viennent passer un samedi entre amis ou en famille à boire des coups sur la plage.

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Sur la route, on était également passés dans les marais salants où on a pu prendre de belles photos sous le soleil écrasant.

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Notre passage à Kampot s’est terminé par d’autres petites balades, aux alentours et assez peu dans la ville ; on a cherché mais on ne voit pas vraiment où est le « charme indéfinissable », c’est mignon mais ça casse pas non plus trois pattes à un canard…laqué, au poivre de Kampot.

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2 comments

  1. Biket, on t a reconnu dans la derniere phrase 😉

  2. Merci pour ce beau commentaire et ces photos.
    Le rêve encore, encore.
    Très contents de voir tout ça.
    Au prochain épisode avec plaisir
    Claude et Michel

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