25 avril 2024
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Sucre, une arrivée salée…

Avant de parler de Sucre, on doit parler de notre arrivée à Sucre.

Dans un article précédent, on avait évoqué des grèves à Uyuni, au court desquelles les accès à la ville étaient bloqués. Cet évènement n’était malheureusement pas isolé, il paraît que les boliviens sont spécialistes pour faire des grèves. Au départ de Potosi, on nous a dit à la station de bus que l’accès à Sucre était bloqué et qu’il faudrait marcher un peu, mais que ça se faisait bien et qu’il n’y avait pas trop de problème.

On a vu que beaucoup de personnes prenaient les bus pour cette ville, alors si autant de monde y va, pourquoi on aurait plus de problèmes qu’eux, allez on y va !

Après quelques heures de bus on s’est arrêtés parce que la route était effectivement bloquée, il y avait des camions en plein milieu de la route, et on ne pouvait pas aller plus. On est donc descendus du bus, on a récupéré nos gros sacs et on a commencé à marcher. Toute la route était une longue fille ininterrompue de camions bloqués ici depuis plusieurs jours, les chauffeurs s’étaient organisés et avaient fait des coins feu ou des petites cantines au bord de la route. Il y avait même des personnes qui avaient saisi le coup et faisaient à manger pour toutes les personnes bloquées, un peu des sortes de restos ambulants. On a marché comme ça pendant une bonne demi-heure, et arrivés après le barrage on a eu la bonne surprise de voir qu’on était coincés à une trentaine de kilomètres de notre destination finale, Sucre. Heureusement, d’autres personnes profitant de la situation nous attendaient : des taxis. On a donc fini la route en taxi, pour un prix quasiment aussi cher que les quelques heures en bus…

Arrivés à Sucre, on a déjà eu la bonne surprise de voir qu’il faisait « chaud » ; avec « seulement » 2.750m d’altitude, ça change des 4.100 de Potosi. On a ensuite trouvé un petit hôtel pas cher, et toujours en compagnie de Nicolas et Linda, on a testé le vin bolivien. Pas une grande réussite ce vin, mais après quelques verres ça passe.

Le lendemain on est allés marcher un peu dans la ville et découvrir que Sucre est en fait une des plus belle ville de Bolivie. Cette ancienne ville coloniale, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, regorge de très beaux bâtiments mais c’est l’ensemble de la ville qui fait son charme. C’est également la capitale officielle de la Bolivie, selon la constitution, bien que tous les organes décisionnels, législatifs et économiques soient à La Paz.

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Son marché, très couleur locale, fut un peu notre repaire pendant les quelques jours qu’on y a passé. On y mangeait le midi, pour presque rien, et on achetait des fruits et légumes pour se faire à manger le soir. Il faut dire que la cuisine bolivienne n’est pas la plus raffinée qu’on ait eu l’occasion de tester : escalope milanaise avec des frites, du riz et des pâtes. Alors quelques légumes ça fait pas de mal, on les a vraiment appréciés, surtout qu’on y trouve une grande variété de fruits et légumes pour vraiment pas cher (environ 2 € pour 4 personnes) et de très bonne qualité. Dans le marché, on a aussi grandement profité des nombreux stands de jus de fruits : fait avec des fruits très frais, on en a bus plein. Il faut dire qu’à 0,5 € les deux grands verres, on s’en est pas privés.

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Le deuxième jour on est montés un peu plus haut dans la ville pour aller visiter le couvent de la Recoleta, et son musée. Perché en haut d’une colline bordant la ville, ce très bel édifice très bien conservé était rempli de peintures, sculptures et autres objets religieux datant de l’époque coloniale. Très bonne visite ; surtout qu’en sortant, on faisait quelques mètres et on tombait directement sous des arcades d’où on avait un super point de vue sur toute la ville.

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Toujours avec ces problèmes de grèves, on est restés bloqués quelques jours à Sucre, mais ça nous a permis de travailler un peu sur le blog, de faire quelques lessives… et de voir quelques matchs de la coupe du monde.

Au bout d’un moment, on en a quand même eu un peu marre des grèves parce qu’on avait l’impression de perdre notre temps. On est donc allés faire un tour au consulat de France pour voir s’ils avaient des infos : coup de chance, les blocages étaient levés du matin même.

On a saisi l’occasion et on est partis dès le soir même pour La Paz.

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One comment

  1. Une escale prolongee sans forcement le vouloir mais qui avait l air bien sympa!
    Bisous les bikets

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