28 mars 2024
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Au bout du monde…

Après un atterrissage dans le froid à Punta Arenas, nous prenons une navette pour nous emmener chez Alejandro, le correspondant de Wicked Camper Van dans le sud du Chili. C’est là que nous découvrons notre super van Bob Marley ; il faut dire qu’il claque et qu’il ne passe pas inaperçu. Nous commençons la remise du véhicule, signons tous les papiers, prenons connaissance des différentes consignes… Nous sommes restés plusieurs heures dans son hôtel pour qu’il nous présente le véhicule, comment fonctionne l’intérieur (changement jour et nuit, coin cuisine, moteur, niveaux …). Nous faisons l’état des lieux du van et il nous remet les ustensiles de cuisine, réchaud, couvertures, oreillers…Après tout ça, nous passons un bon moment avec Alejandro pour qu’on discute de la route que nous voulions effectuer, il nous a très bien conseillés sur différents itinéraires et les conditions de circulation en cette saison (neige, verglas, vent, froid…) et sur les endroits où dormir. On peut dire qu’après un très bon accueil chez Wicked Camper Van à Santiago, leur sens du service a été de la même qualité dans le sud.

Selon les conseils d’Alejandro, nous allons faire des courses dans un magasin détaxé dans la banlieue de Punta Arenas ; et oui il faut des vivres pour tenir 45 jours en autonomie. Ensuite, comme il se faisait un peu tard, on n’est pas allé bien loin, on a simplement continué la route 9 jusqu’à la fin, une soixantaine de km pour trouver un endroit au calme pour dormir. Ce fut le moment de notre première nuit en van ; comment on s’organise ? où fait-on à manger ? comment on fait pour faire la vaisselle ? comment on monte les lits ?

Après tout ça, nous entamons notre première nuit ; il faisait froid et humide, mais ça a été une fois que nous étions dans nos sacs de couchage (heureusement qu’on se les étaient faits livrer à Santiago).

Dès le matin, nous reprenons la route vers Punta Arenas pour prendre un ferry et traverser le Détroit de Magellan et atteindre la Terre de Feu. Nous débarquons à Porvenir, où nous entamons une longue piste longeant la mer. Ce fut le moment où nous avons vraiment commencé à être en contact avec les grands espaces patagoniens, de grandes étendues désertiques et des montagnes en toile de fond. Tout au long de la route, nous avons croisé pas mal d’animaux typiques de la région, notamment les guanacos, une espèce de lama, des flamants roses (on ne pensait pas en trouver aussi bas dans le sud)…

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Mais c’est un peu plus loin, que nous rencontrons des animaux encore plus typiques et que l’on ne rencontre pas si souvent, des pingouins. Nous faisons une halte à une colonie de manchots royaux où nous contemplons une petite centaine de ces individus, en liberté bien évidemment, dans leur milieu naturel. Nous pouvons les approcher relativement près, une vingtaine de mètres, et nous amuser à les regarder se déplacer de leur manière si caractéristique, en se dodelinant de droite à gauche à chaque pas ; c’était génial. Il y avait en plus un bébé pingouin, tout velu trop mignon !

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Après cela, nous reprenons la route, toujours plus au sud, pour aller jusqu’à Ushuaia. Cette petite ville portuaire du bout du monde nous est apparue au détour d’un virage entre deux montagnes. Le centre et le bord de port sont assez jolis, mais sans plus. On a été un peu déçus par la ville en elle-même. On a cherché partout, mais on n’a pas trouvé Nicolas Hulot, et l’industrie du gel douche est bien moindre que ce à quoi nous nous attendions. Heureusement la région ne nous a pas déçus, bien au contraire.

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Nous avons continué toujours plus au sud, dans le Parc National de la Tierra Del Fuego (Terre de Feu). Ce parc très sauvage et peu fréquenté (à la saison où nous y étions) propose de nombreuses randonnées courtes ou longues allant soit dans les montagnes soit longeant le fameux canal de Beagle. Nous en avons fait plusieurs petites en montagne et le long du canal. La route traversant le parc est parsemée de nombreux arrêts point de vue. On y découvre les montagnes enneigées au loin, des lacs à l’eau transparente et tellement calme qu’on y voit un reflet parfait. Il faut dire que nos quelques jours en Terre de Feu ont été très ensoleillés et sans vent… alors qu’on pensait que le vent soufflait sans arrêt et très fort dans cette partie du monde. A la fin de la route on a encore plus cette impression de bout du monde, d’autant plus que la fameuse route 3 démarre (ou se termine) à cet endroit précis.

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Le parc de la Tierra Del Fuego et la Terre de feu en général nous ont comblé par les paysages et le calme qui y règne. Ce qui a fortement contribué à ce que les paysages soient aussi beau est que nous y étions pendant l’automne austral, et tous les arbres, avant de commencer à perdre leurs feuilles, étaient tous habillés de rouge, orange, jaune ; ce patchwork de couleurs rendait la montagne magique. Nous passons la nuit dans le parc dans une aire de camping, tous seuls, on a même pu y faire un feu de camp, qui a permis de bien nous réchauffer, car ça caillait sévère!

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Après la Terre de Feu, nous sommes remontés en direction du parc national de Torres Del Paine pour y faire un trek de plusieurs jours en autonomie complète.

En route, on s’est arrêtés dans le Parc National Pali Aike, complètement perdu au milieu de la pampa, où on y découvre des cratères et de très jolis lacs remplis de flamants roses. 

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Ensuite on est remontés jusqu’à Puerto Natales, jolie petite ville de montagne patagonienne chilienne. Nous avons commencé à traverser de grandes étendues sans fin qui font la renommée de la Patagonie.  

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7 comments

  1. J’ai l,impression de dire toujours la meme chose , mais ….
    C’est joliiiiiii!
    Encore un petit dej passé en votre compagnie 🙂
    Je vous prepare des dessins pour tres vite!
    Je vous fais des Gratouilles entre les oreilles les bikets!

  2. Coucou
    Encore un magnifique récit à découvrir.
    Vous avez mis les tenues adéquates car caille-caille.
    Ca doit vous changer par rapport à certains endroits.
    Magnifique van très coloré.
    Continuez à nous faire profiter de votre séjour.
    Bisous
    Claude et Michel

  3. Salut les bickets,

    Ces images de bout du monde nous font rêver.
    Bravo pour la qualité de votre récit et des images.
    Camille fait très souvent des montages avec vos photos pour les montrer à son maître et ses copains.
    C’est génial puisqu’elle stimule aussi sa sœur « Tu fais quoi Camille ? » « je montre les photos des bikets à jean-mi ! ».
    Bisous tempéré puisque l’été arrive enfin chez nous.

  4. Bravo Ondine pour tes images!
    La lumiére est superbe.
    Merci Aurélien pour tes commentaires toujours très bons.
    Petite préçisio: si je ne trompe pas il n’y a pa de pingouins dans le grand sud ils sont dans l’hémisphère Nord. Au sud ce sont des manchots.

  5. Photos toujours aussi belles et bravo au journaleux pour le carnet de voyage.
    Mais va falloir prévoir un stage de réadaptation avant de reprendre le métro aux heures de pointe !!
    Ici, l’été a l’air d’arriver et de vouloir s’installer.

  6. Coucou,
    ça donne envie tout cet espace et les paysages argentins !!! Je regrette de pas être allée en Amérique du sud.. 😉
    Ce sera pour la prochaine fois !!!
    ça fait rêver en attendant, ça fait du bien de voir de si jolis bouts du monde !!!

  7. je lis mal ou ce post il est dans chili et dans argentine ?? Mon dieu tout se mélange !! C’est ma faute, je lis en retard !!! Je vais me taper sur les mains !!!
    En tout cas trop chouettes !! Je vais retourner dans votre interview pour prendre les références de l’appareil photo de biquette !! 🙂

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